Devenir un explorateur ravi du paysage de sa vie

C'est en 1970 que j'ai revêtu mon premier keikogi (kimono) pour étudier le JUDO, mon premier art martial. La compétition était très présente dans l'étude de cet art et cela m’a appris le courage et la ténacité dans l'effort.

En 1975, j'ai poursuivi ma voie par la pratique d'un art du combat à mains nues d'origine chinoise, complétée parallèlement en 1978 par l’étude martiale japonaise, en ajoutant la pratique des armes, le JODO (art du bâton court).

Tout en continuant ma recherche dans la voie du combat, je m’initiai au Zen.

Ordonné Bodhisattva en 1984 au temple de la Gendronière, à Blois, en France, mon engagement dans le Zen me permit d'améliorer mes pratiques martiales en utilisant simultanément mes compétences physiques et une élévation intérieure et spirituelle que je découvrais.

L'étude de la Médecine énergétique traditionnelle chinoise, que j’ai débutée en 2001, a amplifié ma prise de conscience que tout est énergie et j’ai compris que l'efficacité dans le combat provient plus d'une haute fréquence vibratoire que d'un apprentissage uniquement de techniques de combat ,si efficaces soient-elles.

Aujourd'hui, à l'âge de 56 ans, le besoin de fortifier cette recherche me paraît indispensable pour poursuivre ma route. Pour avoir travaillé durant six années dans une maison de retraite, j’ai pu constater combien la pratique d’une discipline physique et spirituelle non seulement ralentissait considérablement le vieillissement mais donnait un nouvel élan à cet âge.

Pour passer d'une rive à l'autre, l'Art martial que je propose repose sur l'étude de mouvements codifiés, selon un rythme régulier et progressif qui amplifiera la force physique et la force psychique.

L’étude du Tai-chi me parait particulièrement appropriée pour des personnes âgées de 50 ans et plus car le corps physique progressivement libéré de ses tensions permettra aux énergies de mieux circuler, ce qui créera une parfaite harmonie interne.

Une fois le renforcement musculaire atteint et l’harmonie du corps retrouvée, l’atelier pourra s’enrichir d’une pratique méditative.